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Gaëlle Lorth a les yeux grands ouverts sur la pédagogie et en connait un bout des enfants grâce à différentes formations et diplômes : – Brevet d’Aptitudes aux Fonctions d’Animateur approfondissement « l’enfant créateur de spectacles », Certificat d’Aptitude Professionnelle Petite Enfance et Brevet d’Etat Animateur Technicien de l’Education Populaire « Activités culturelles4 et d’expression ». Spécialité : Projet culturel et médiation du patrimoine vivant, danse, corps et voix, vecteur de communication et de lien social (C. Decaillot et A. Legros Théâtre du Mouvement, Lyon).

Elle obtient l’agrément du ministère chargé de l’éducation nationale de l’Académie de la Dordogne (24).

Elle est, actuellement, sur le chemin du Diplôme d’Etat danse contemporaine.

Riche d’expériences en tant qu’intervenante et en tant qu’animatrice danse, Gaëlle peux partager ses compétences en danse : style contemporaine, moderne-jazz et Afrique de l’Ouest.
Sa pédagogie s’adapte à différents publics et les moyens de transmission ludiques, artistiques, scéniques et techniques  sont adaptés à chacun d’entre eux. Selon les âges et le contexte de l’atelier (structures, projets…), les séances auront des contenus et des objectifs pédagogiques différents et ciblés. Une organisation avec des méthodes et des moyens s’organiseront et se mettront en place en fonction de tout les paramètres de chaque atelier.

Elle considère qu’il n’est pas possible de travailler sans une conscience de la physiologie et de l’anatomie et sans en conscientiser les publics de leur importance.

Dans son travail, elle associe des notions d’histoire de la danse, de la culture existante autour de cet art, de cette discipline mais aussi des autres professions artistiques (musique, cirque, théâtre…).

Dès que la possibilité se présente, elle propose une rencontre avec des professionnels du milieu : chorégraphes, danseurs, artistes, compagnies…

« Transmettre ma passion, mon art et mes connaissances devient un partage offrant la possibilité à chacun d’explorer corporellement, s’exprimer avec son propre langage corporel, se surprendre, développer sa puissante énergie dans la recherche du mouvement mais aussi de goûter, de savourer et de digérer la technique, la prise de conscience du mouvement et son utilisation.
Je passe sur tous les apports pédagogiques (se faire confiance en soi, se surpasser, se donner, faire confiance à l’autre, aux autres, la relation…) et les bienfaits de la danse (se libérer, s’amuser, s’oxygéner…). Je veux simplement pouvoir offrir le goût de celle-ci et la possibilité de découvrir cet art. »

Ensuite, développer l’approche scénique, chercher, composer, créer, répéter, se présenter…

Presse (lien)

 

Pour les RAM Relais des Assistantes Maternelles et crèches.

– « L’enfant de moins de 3 ans danse ».

– « Oui, enfin, façon de parler, ils bougent. » pourrons-nous entendre.

« En tant qu’animatrice petite enfance, j’ai pris le temps de les observer, j’ai admiré de vrais mouvements dansés, techniques, physiques dans la beauté du don par des phrases naturelles et instinctives. » *

Les interventions se feront sur de l’éveil à la motricité et donc à la danse, à travers la sensation, le sensoriel, les émotions. L’utilisation de matériel divers est un prétexte pour la mise en mouvement et l’évolution de celui-ci.

Le jeune enfant est terre à terre, il rentre dans le vif du sujet, dans la matière, l’improvisation et l’imitation.

* Exemples de projets réalisés en RAM et crèches (lien)

 

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Pour les écoles maternelles, primaires, alternatives, collèges, lycées.

L’enfant en maternelle développe sa sensibilité, son imagination, ses facultés d’attention et de concentration, son esprit critique. L’entrée en danse vise à relier les différentes actions : voir, entendre, faire, échanger…

Il peut :

  • Donner de l’expression, du sens et de l’organisation à la motricité spontanée : se détacher de sa danse globale et peu variée c’est-à-dire préciser le mouvement, changer de proposition, différencier les parties du corps (notion de l’anatomie).
  • Structurer son espace de danse : connaître les hauteurs, la relation au sol, les occupations de l’espace (lui seul, lui et les autres, lui et le lieu), les orientations, les directions et les déplacements.
  • Rentrer dans le plaisir de répéter et de mémoriser : il peut apprendre des courts enchaînements de mouvements et les reproduire.
  • Développer l’imagination : avoir les moyens pour exprimer corporellement ses rêves, ses pensées.

« Ne perdons jamais de vue qu’ils se font sur un mode ludique, ce qui ne sous-entend pas un manque de rigueur, bien au contraire. DANSER RIGOUREUSEMENT DANS LA JOIE. »     Dominique Mégrier et Françoise Willson (livre  Danser en maternelle).

L’enfant en primaire est dans une prise de conscience. A travers la danse, ajoutée à son quotidien, il se construit une personnalité, il ouvre des portes vers les possibles.

Il apprécie de se donner les moyens physiques et cérébrales pour arriver à son but. Il peut donc comprendre les apports techniques, le vocabulaire spécifique, le besoin de répétitions et d’enchaînements, la notion de se rendre disponible, les fondamentaux de l’espace scénique et de la relation au public et aux autres (la présence, l’écoute).

« C’est peut-être dans cette perspective de se mouvoir pour s’émouvoir et émouvoir, dans la gestion de ce rapport exprimer/imprimer que la danse s’inscrit et fonde ses finalités ».   Jackie Lascar (livre :  La danse à l’école / Pour une éducation artistique).

L’enfant est prédisposé, maintenant, à faire et à recevoir des compositions chorégraphiques structurées.

La danse peut se fondre dans un thème, une histoire, un projet…

« La danse n’a plus rien à raconter : elle a beaucoup à dire! »  Maurice Béjart      Chorégraphe et danseur

« La danse est la langue cachée de l’âme. » Martha Graham                                       Chorégraphe et danseuse

L’adolescent danseur se sociabilise, par la danse et forge son comportement en public. La danse lui permet de trouver une aisance dans la communication, de gagner en assurance, d’avoir une bonne estime de soi et de se faire confiance. Elle offre une meilleure agilité et une conscience de l’existence corporelle avec ses capacités. Ainsi, des mouvements peuvent faire corps à la parole, comme un duo qui s’expose, qui se prononce, qui s’affirme sans hésitation et avec grâce.

La danse permet aux jeunes de grandir en autonomie et en autogestion car il est possible de gérer son temps, ses choix, ses propositions.

De plus, ils apprennent la solidarité, la gestion du stress, de la pression, de la peur, à relativiser, se relâcher et à mémoriser.

C’est le moment d’approfondir les apprentissages techniques mais aussi de décupler la relation au sens et à la proprioception de celui-ci. Des moyens sont apportés pour les amener à se plonger, davantage, au travail de recherche et de composition en solo, duo et/ou en groupe.

« Notre corps crée de la pensée et la danse est son langage ». Dominique Hautreux Psychologue clinicienne et Psychothérapeute en Danse-thérapie.

« Danser, c’est s’interroger, aller au plus profond de soi ». Marie-Claude Pietragalla Chorégraphe et danseuse.

J’aime ce film : « Les Rêves dansants », sous-titré « Sur les pas de Pina Bausch », est le fruit du tournage pendant un an des répétitions de « Kontakthof », un spectacle de la chorégraphe allemande Pina Bausch. Sur scène, une quarantaine d’adolescents qui n’avaient jamais dansé jusqu’alors…

Extrait :

 

Les adultes accompagnateurs (s’il y a) sont intégrés dans la pédagogie de l’intervenant et dans le déroulement de son atelier. L’intervenant est amené à aiguiller les professionnels pour les sensibiliser, les rendre acteurs à la démarche et pour qu’ils puissent mettre en avant leurs compétences éducatives, pédagogiques et organisationnelles tout en étant dans le respect et dans l’ouverture du processus présenté par l’artiste. Des orientations sont à proposer pour qu’ils fassent résonance aux idées de l’intervenant artistique. Leur intégration est autant importante que leur implication car ils sont un repère et un modèle. De plus, l’intervenant donne des pistes de travail aux équipes éducatives pour faire évoluer les traversées vécues lors de l’atelier, pour continuer les explorations, pour répéter et mémoriser, pour préparer la prochaine séance et/ou pour l’éventuelle création d’un spectacle. Il est une personne ressource. Un lien entre artiste et professionnels de l’éducation s’instaure.

Exemples de projets réalisés en écoles (lien)

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Pour toutes les stuctures désireuses d’interventions  : centres de loisirs, instituts de motricité…

Pour les associations de danse.

Structurer son corps et sa relation à l’anatomie et à la physiologie, sa stabilité, sa force, son organisation, son organicité, sa dissociation, son flux, son ancrage, son axe et sa gravité, ses équilibres, son élasticité, sa dynamique, sa mémorisation, sa relation à la musicalité (tempo, rythme, durées, amplitudes). Comprendre et connaître la technique qui donne une solidité à l’oeuvre. Conscientiser la valeur du travail, de l’exigence et de l’insistance requise.

Faire naître une passion.
Une passion est utile à la vie.

 

 

 

Avec Yunna Lorth-Parentaud (danseuse de 6 ans) et Maël Parentaud (percussionniste).

« La danse possède un pouvoir de délivrance physique, on y trouve la force de vivre, d’expulser ses démons, de croire à son destin. »  R. Lannes

Enfin, pour tous, la danse procure du plaisir, une distraction positive, une détente, un bien-être général.